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Comment bien conserver son e-liquide ?

Même quand on diminue progressivement son taux de nicotine dans son e-liquide dans le but d’arrêter définitivement le tabac, les vieilles habitudes peuvent avoir la vie dure. Entre l’autonomie de la batterie que l’on veut la plus longue possible et l’e-liquide que l’on achète en grande quantité pour ne jamais manquer, à un moment, on peut se demander si on réunit déjà toutes les conditions pour bien le conserver.

Conservation optimale de l’e-liquide : tout savoir

Il existe une variété incroyable d’e-liquides et si certaines personnes restent fidèles à un produit donné, une fois qu’elles ont trouvé celui qui leur convient, d’autres vapoteurs aiment tester à chaque fois de nouveaux arômes, en fonction des moments de la journée ou encore de leur humeur, quitte à avoir plusieurs flacons.

L’e-liquide n’apprécie guère la lumière du soleil de manière prolongée. Les UV peuvent avoir tendance à lui faire prendre une teinte plus foncée. Cela ne le rend pas dangereux en termes d’inhalation, mais les arômes ne seront plus les mêmes et apparaitront ténus, au goût.

Le soleil et la nicotine ne font pas non plus bon ménage et le taux va s’amenuiser au contact des UV. On choisit généralement la cigarette électronique comme alternative pour arrêter de fumer de manière traditionnelle. Comme on peut doser soi-même son taux de nicotine dans certains mélanges, c’est le meilleur moyen de ne pas affronter les affres du sevrage sans retomber dans ses vieilles addictions.

Si l’on en est encore au stade du début de vape, un taux de nicotine diminué par les UV va peut-être créer un effet de manque, soit un excellent moyen d’oublier ses bonnes intentions et de retourner à son ancien vice, avec tous les problèmes de santé associés.

Conservation des e-liquides : les essentiels à retenir

Mieux vaut donc mettre ses e-liquides dans un placard ou sur une étagère dans un cellier, si la température de la pièce oscille de manière constante entre 18 et 20°. Attention donc aux problèmes d’isolation dans certaines pièces annexes qui peuvent générer des écarts de températures importants.

Que faire alors en cas de forte chaleur, sachant qu’à certaines périodes, la France est confrontée à des épisodes caniculaires et que le mercure grimpe, y compris dans les maisons ?

Il est tout à fait possible de mettre au réfrigérateur (voire de congeler) le propylène glycol, la glycérine végétale et la nicotine. Ces trois composants supportent très bien le froid.

Pour une décongélation rapide, il est conseillé d’opter pour de petits contenants. Outre qu’il sera possible de vapoter plus rapidement, le vapoteur va éviter un choc thermique. Il faut en effet attendre que l’e-liquide soit revenu à température ambiante pour pouvoir l’utiliser.

Ensuite, il faut savoir qu’en fonction de leur catégorie (fruité, classic et gourmand, complexes ou encore mentholé), la durée de conservation peut ne pas être la même.

Certains commenceront à perdre de leurs arômes à partir de 18 mois, alors que d’autres peuvent être stockés pendant plus de deux ans en conservant intactes leurs propriétés.

Pour gagner du temps, certains vapoteurs qui font eux-mêmes leurs mélanges en préparant en grande quantité à l’avance. Cela n’est pas recommandé, car les composants se conservent mieux indépendamment les uns des autres.

Quand on retrouve un flacon d’e-liquide dans un placard, faut-il en conclure qu’il est forcément périmé ? Il n’existe pas de DLC (Date Limite de Consommation) sur un tel produit, mais plutôt de DLUO, maintenant appelée Date de Durabilité Minimale ou DDM. On parle donc ici plus de recommandation et pas d’obligation pour le consommateur.

Cela signifie qu’au-delà de la date inscrite sur le flacon, l’e-liquide ne représente pas de danger pour la santé, mais que son arôme peut s’être évaporé ou avoir perdu dans les premiers temps de son ampleur en bouche.